Le 2 mars dernier l’Institut Mc Kinsey publiait une étude sur l’influence d’Internet sur l’économie française. Une influence visiblement positive car en 2010 en France 25% de la richesse générée serait directement liée à Internet. Toujours selon l’étude, les recettes imputées aux campagnes de marketing sur Internet s’élèveraient à 250% du capital investi. Campagnes de marketing qui s’inscriront dans l’avenir car on prévoit qu’Internet représentera environ 5,5% du PIB en 2015.
Créateur d’emploi
Aujourd’hui en France, c’est près de 4% de la population active qui travaille dans le secteur d’Internet. Ce secteur est composé, selon l’étude de l’institut Mc Kinsey, des activités de voix sur IP, des entreprises de matériel informatique, des entreprises liées aux logiciels, enfin de toutes les activités s’appuyant sur le web comme support. Depuis une quinzaine d’années, ces entreprises ont permis la création de 700 000 emplois, soit un quart des emplois totaux créés dans la même période en France.
Générateur de richesse
L’évolution rapide des richesses générées par le secteur d’Internet n’a pas subit aussi fortement la crise que le reste de l’économie française ; comme on avait pu le constater avec l’annonce de la FEVAD sur les chiffres du e-commerce en 2010.
L’étude réalisée par l’institut Mc Kinsey évalue la contribution du secteur Internet à hauteur de 3,7% du PIB français en 2010 contre 3,2% en 2009. Une participation qui selon les prévisions annoncées continuera à progresser car on prévoit que le secteur permettra le gain de près de 130 milliard d’euros en 2015 (5,5% du PIB).
Ajoutons que ces chiffres ne prennent pas en compte les richesses générées indirectement par Internet. En effet, en 2010, 81 % des internautes ont effectué des recherches sur Internet avant de réaliser un achat en ligne (Source : Baromètre Fevad – Médiamétrie//NetRating). L’étude de l’institut estime les dépenses liées indirectement à Internet à 28 milliard d’euros en 2009.
Pour ce qui concerne les richesses générées non mesurables grâce au PNB, comme les courriers électroniques, elles ont été intégrées à l’étude. En effet, comment passer à côté de ces services dont la recette totale avait été, en 2009, estimée à 7 milliards d’euros.
Vecteur d’évolution
Internet permet aux PME de pouvoir travailler au même niveau que les entreprises plus importantes. En cela, le net aide ces entreprises à accélérer un développement qu’elles n’auraient peut être pas pu connaître sur un terrain plus traditionnel. Les investissements en marketing ne sont pas les seuls à générer des résultats conséquents car la marge opérationnelle annoncée par l’Institut pour ces PME est de l’ordre de 200% du capital investi dans les différentes technologies liées au net (création de site Internet par exemple.)
L’Etude nous révèle par ailleurs le succès des entreprises « qui ont fortement investi dans les technologies du web». Celles-ci auraient d’une part vu la croissance de leur business s’accélérer deux fois plus que leurs concurrentes et d’autre part «exporté deux fois plus».
Enfin l’étude de l’institut Mc Kinsey tire une conclusion assez frappante ; aujourd’hui en France, les entreprises qui ont le plus investi dans les secteurs d’Internet et des diverses technologies de la toile connaissent la croissance la plus importante.